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domaine

léon barral

lenthèric, faugères

C’est en 1993 à Lenthéric que Didier Barral et son frère Jean-Luc reprennent le domaine familial Léon Barral, dorénavant leurs raisins ne partiront plus à la coopérative, mais seront travaillés dans la nouvelle cave qu’ils entreprennent de construire alors.

 

Curieux de développer un travail cohérent au milieu naturel qui l’entoure, Didier Barral, par ailleurs amoureux des animaux, s’inspire et puise des idées dans les recherches de Charles Darwin ou d’anciens ouvrages agricoles; il comprend par exemple, combien il est nécéssaire de favoriser la population du ver de terre et

ses alliés au sein des vignes. 

Mais aussi que la nature trouve son équilibre par la diversité, la polyculture, il fait donc le choix d’introduire les animaux dans les vignes plutôt que d’utiliser des recettes biodynamiques. 

« C’est une hérésie de faire de l’agriculture biologique en monoculture »

C’est ainsi qu’un troupeau de 60 vaches pâture une partie de l’année dans les vignes,apportant la complexité nécessaire au développement de la faune des sols, car contrairement au fumier, excréments et urines ne sont pas mélangés.

 

Dès 1997 grâce à une rigoureuse observation de la nature, ils cessent de labourer car ils constatent que les sols non labourés sont beaucoup plus perméables. Les passages répétés des lames détruisent les systèmes racinaires

et perturbent l’activité microbienne ainsi que la faune qui construit les sols.

 

Alors pour entretenir des sols aérés qui améliorent l’acidité des raisins et la fluidité des vins, Jean-Luc, plus orienté sur la mécanique au sein du domaine, se passionne particulièrement pour les chenillards Saint-Chamond car ceux-ci tassent 20 fois moins les sols qu’un tracteur traditionnel (le poids de l’engin s’appuyant sur une surface 20 fois supérieure).

 

Autour des vignes aussi il faut repenser le paysage, Didier et Jean-Luc entreprennent donc de planter des arbres notamment pour former des haies autour des parcelles freinant ainsi la tramontane qui sèche la croute terrestre. Chaque essence d’arbre est choisie pour attirer les oiseaux, les insectes mais aussi les chauves-souris qui aident à lutter naturellement contre le ver de grappe prédateur de la vigne. 

Depuis 20 ans plus de 7000 arbres ont été plantés sur le domaine.

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